Nous mesurons l’activité électrique du cerveau (neuro) et donnons un feedback sur cette activité. Le feedback consiste en une « récompense » lorsque l’activité est « désirable ». En s’entraînant régulièrement, le cerveau apprend alors à se comporter d’une certaine manière : celle qui a été conditionnée. Grâce à cela, le cerveau produira par exemple moins d’activité qui nous fait nous sentir anxieux.
Le neurofeedback consiste uniquement en une mesure et donner du feedback par rapport au résultat de cette mesure. Rien n’est ajouté au cerveau. Le neurofeedback est donc non-invasif. Puisque rien n’est ajouté ou imposé, les effets secondaires sont pour ainsi dire inexistants.
Le Neurofeedback se dirige uniquement sur l’activité électrique du cerveau, et peut la conditionner de manière très pointue. Ceci en opposition aux médicaments qui travaillent sur la composante chimique de l’activité cérébrale. Le Neurofeedback peut donc servir dans des situations où les médicaments ne sont pas recommandés, comme lors d’une grossesse.
Le Neurofeedback fonctionne sur le principe du conditionnement opérant. Lorsque l’activité « désirée » apparaît, vous êtes « récompensé ». C’est ainsi que le cerveau est conditionné, apprend à fonctionner à la fréquence désirée.
Le Neurofeedback se centre uniquement sur l’activité électrique du cerveau. Les médicaments ont une influence sur la composante chimique du cerveau. Le neurofeedback et les médicaments ne sont donc pas incompatibles. Le neurofeedback peut dans certains cas même vous aider à diminuer la dose ou arrêter vos médicaments psychoactifs. Des différences importantes existent cependant entre neurofeedback et médicaments :
Le neurofeedback se centre uniquement sur l’activité électrique du cerveau.
Les médicaments agissent sur l’équilibre chimique (neurotransmetteurs) du cerveau.
Le Neurofeedback est une mesure de l’activité électrique du cerveau, suivie par un feedback sur cette activité. Rien n’est donc ajouté au cerveau, ce qui rend le neurofeedback non-invasif. Les effets secondaires sont donc pour ainsi dire inexistants.
Les médicaments consistent en une substance active et ajoutée au corps, et sont donc considérés comme « invasifs ». C’est aussi pourquoi ils ont des effets secondaires.
Le Neurofeedback n’est pas une méthode « miracle », et ne fonctionne pas « tout de suite ». Il s’agit d’un processus d’apprentissage. Vous devez vous entraîner pendant un certain temps avant d’obtenir des résultats, mais ce résultat reste généralement sur le long (et très long) terme.
Les médicaments psychoactifs fonctionnent souvent presque « tout de suite ». Par contre, ces effets s’arrêtent lorsque l’on arrête les médicaments.
Grâce aux nouvelles découvertes en neuroscience, le neurofeedback peut conditionner une région du cerveau très précise sans modifier les autres. Les régions qui ne montrent pas d’activité « non désirée », ne sont pas inclues dans l’entraînement. Ceci réduit encore les chances d’avoir des effets secondaires.
Dans la plupart des cas, les médicaments n’agissent pas sur une région du cerveau spécifique, mais aussi dans le reste des régions, qui n’ont pas de problème spécifique. Il s’agit là d’une origine importante de leurs effets secondaires.
Avant votre entraînement par neurofeedback, nous prenons toujours une cartographie cérébrale, ce qui nous permet de bien comprendre le fonctionnement de votre cerveau. Ceci nous permet de savoir tout d’abord si le neurofeedback est conseillé pour vous. Si c’est le cas, c’est aussi sur cette cartographie que sera basé votre protocole d’entraînement entièrement personnalisé.
Bien entendu, votre médecin élaborera un plan de traitement le plus personnalisé possible. Mais en ce qui concerne le médicament même, les options seront plupart du temps limitées à des produits commercialisés et prêts à consommer.
Avec le neurofeedback, vous entraînez en fait une compétence dans votre cerveau. Il s’agira par exemple de mieux gérer le stress, l’anxiété, ou un état d’hyperalerte… Comme apprendre à faire du vélo ou à jouer un instrument, le neurofeedback vous apprend une compétence que vous pourrez continuer à utiliser dans le futur.
Les médicaments ont sans aucun doute de nombreux avantages. Malheureusement, dans le cas des médicaments psychoactifs, une certaine dépendance ou habituation fait souvent son apparition après un certain temps d’usage.
Les explications ci-dessus ne concernent que le Neurofeedback basé sur l’EEGq. Le mot « neurofeedback » n’est malheureusement pas encore un terme protégé et est parfois usurpé. Lorsque vous désirez suivre un traitement par neurofeedback, assurez-vous qu’il s’agisse de neurofeedback basé sur l’EEGq (ou QEEG), et que vous travaillez avec une personne certifiée par la BFE ou BCIA.
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